— Et les séries ?
— J’en regarde très rarement.
Entre zéro et une par an.
— Tu t’en souviens ?
— La première saison de True Detective, Twin Peaks en commençant par The
Return et, sur les conseils d’un contact à l’époque où j’étais sur
Facebook, The White Lotus. Il y en a
eu d’autres mais j’ai tout oublié.
— C’est le problème avec les
séries. Grosse manipulation émotionnelle dont il ne reste rien. Et la
dernière que tu as vue ?
— La troisième saison de The White Lotus, justement. J’avais
entendu à la radio les critiques en parler de manière blasée, pas de surprises,
rien de nouveaux, etc. Moi, j’ai bien marché. Il y a le thème du bouddhisme (ça
se passe en Thaïlande), un bouddhisme pour touristes occidentaux friqués.
L’intérêt, c’est que l’écriture du scénario, la typologie des personnages et
leur évolution pendant leur séjour dans le club de vacances s’inspire des
principes bouddhistes. Même si le procédé est artificiel, cela donne une sorte
de profondeur à des gens qui ne présentent aucun intérêt en tant que
stéréotypes (un homme d’affaires en burn out, une bourgeoise coincée, des
copines d’âge mûr venue se défouler, un dragueur, masculiniste, une jeune
idéaliste attirée par le monastère, etc.). Et gare à ceux qui ont un mauvais
karma !
— Eh bien ! Présenté ainsi,
ça donne presque envie.
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