J’ai retrouvé le passage dans La Presqu’île. C’est beaucoup mieux par
Julien Gracq.
« La fin de journée va être belle », pensa Simon. Il se mit à
siffloter, puis alluma une cigarette. Il abaissa la glacede la portière :
un vent vif et battant, hilare, sauta dans la voiture et sembla la délester.
Aussi brusquement qu’on ressent la faim, l’envie d’être déjà à Kergrit bondit
en lui ; jamais fin de journée tardivement visitée par le soleil qui n’eût
ét pour lui comme une promesse mystérieuse. « Ce sera l’heure du bain,
pensa-t-il : la marée monte », et des images exultantes et claires se
pressèrent dans son esprit en foule.