G-0C9MFWP390 Le Carnet de Joe Legloseur: Léon-Paul Fargue
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jeudi 30 janvier 2025

Lecture

 

Il est difficile en lisant un passage du Piéton de Paris le soir de ne pas se laisser frôler par un petit souffle de nostalgie. Particulièrement lorsque Fargue évoque le 10e arrondissement, la Gare de l’Est et ses environs, un lieu que j’ai sillonné lorsque j’habitais rue Lafayette dans les années 80. Il faut dire qu’avoir été jeune à Paris c’est être condamné à une forme spécifique de nostalgie, celle que décrivent aussi bien Guy Debord que Patrick Modiano. Mais tout va bien, it’s life and life only.


samedi 25 janvier 2025

Lecture

 

Fargue évoque dans Le piéton de Paris les folles soirées du Bœuf sur le toit. Le jazz, Cocteau et sa bande, les mondains du Tout-Paris se pressant pour venir s’encanailler. Et puis, les femmes. « Les femmes qui lançaient les modes d’alors dansaient comme chez elle, le maquillage franc, le corps discrètement disponible. Ah ! s’exclame-t-il, si j’osais m’étendre sur quelques bonnes fortunes de ce bon temps. »

 

jeudi 23 janvier 2025


 

Comme dit la formule célèbre, à partir d’un certain âge on ne lit plus, on relit. Antoine Compagnon en a fait le sujet d’un cours au Collège de France. Bref, je suis arrivé à cet âge. Cela signifie que l’on se retrouve avec une assez grande bibliothèque (faire tenir tous les livres était un critère dans la recherche immobilière). Lorsqu’un livre est lu, on fouille dans les rayons à la recherche du prochain qui aura l’honneur de se trouver sur la table de nuit. On ouvre, on hume, on lit un passage ou deux, on remet en place et on recommence. Jusqu’au moment où le déclic se produit, entraînant l’envie d’entamer la lecture avec impatience. Cette fois, le choix s’est porté sur Le piéton de Paris de Léon-Paul Fargue à cause de la phrase suivante : « J’ai habité Passy autrefois, du temps que j’allais au lycée Janson. » Il se trouve que ce fut la même chose pour moi : même quartier, même lycée. Cela se passait en 1975. Nous aurons l’occasion d’en reparler ; je prévois en effet de commémorer ici l’année 75.