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| Portrait de Nikita Khrushchev en 1964 |
Lu dans le Journal de Matthieu Galey un passage qui résonne particulièrement avec le recul du temps. L’auteur évoque un bref moment de bonheur et s’exclame. « Certains miracles existent. Il suffit de savoir les surprendre. Parfait bonheur d’un instant, tandis que Khrouchtchev disparaît, que les Chinois font exploser leur première bombe atomique... Aux yeux de Dieu, de l’absolu, je suis sûr que c’est cette joie passagère qui compte. Tout le reste est une pantalonnade. On ne m’enlèvera jamais cela, ce rien, qui est essentiel. De Gaulle, Kossyguine, etc., ils passeront tous ; on ne comprendra plus rien à leurs mobiles absurdes. Mais un instant de bonheur, on saura toujours ce que c’est.» Et oui. On pourrait écrire exactement la même chose aujourd’hui en remplaçant les noms par ceux qui saturent l'espace informationnel.
