Le dernier numéro de Philosophie Magazine titre « La
mort, autant s’y préparer ». Lorsque j’ai vu cette couverture, j’ai pensé
« Tu ne t’occupes peut-être pas suffisamment de la mort ; elle n’est presque
pas présente à ton esprit. Voyons ce qu’en disent les personnes
interviewées. » Parmi eux, Pacôme Thiellement m’a tout de suite rassuré
lorsqu’il dit : « Il est vain de l’anticiper, car elle ne ressemble
jamais en rien à son attente. » Mieux : il est préférable de penser à
vivre « car dix ans passent à la vitesse d’une journée. » Et un peu
plus loin, je lis que pour Spinoza tant que la vie est là, la mort est absente
ou niée. C’est bon. Je vais continuer à ne pas y penser en me concentrant sur
la satisfaction d’être en vie.
mardi 11 novembre 2025
Un peu de philosophie
vendredi 3 octobre 2025
Improvisation d'automne
Depuis ce matin, je nettoie les Velux. C’est une entreprise d’une certaine ampleur. Je conseille sérieusement cette activité à tous ceux qui se sentent légèrement plombés par le spectacle en cours. Ce serait dommage de gâcher une belle matinée d'automne et son beau soleil rasant à cause des gesticulations des uns et des autres. Il suffit de changer de lunettes ou de nettoyer des vitres pour réaliser que tout est une question de regard et donc de transparence. Le travail alimentaire de Spinoza consistait à polir des verres destinés à des loupes, des microscopes ou des longues-vues. Je ne sais pas traduire en mots cette sensation de voir plus clairement chaque détail. Nabokov a écrit des choses magnifiques sur le miroitement des choses en décrivant avec précision le moindre détail. A relire, donc.

