G-0C9MFWP390 Le Carnet de Joe Legloseur: série
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lundi 9 juin 2025

Dialogue


 

— Et les séries ?

— J’en regarde très rarement. Entre zéro et une par an.

— Tu t’en souviens ?

— La première saison de True Detective, Twin Peaks en commençant par The Return et, sur les conseils d’un contact à l’époque où j’étais sur Facebook, The White Lotus. Il y en a eu d’autres mais j’ai tout oublié.

— C’est le problème avec les séries. Grosse manipulation émotionnelle dont il ne reste rien. Et la dernière que tu as vue ?

— La troisième saison de The White Lotus, justement. J’avais entendu à la radio les critiques en parler de manière blasée, pas de surprises, rien de nouveaux, etc. Moi, j’ai bien marché. Il y a le thème du bouddhisme (ça se passe en Thaïlande), un bouddhisme pour touristes occidentaux friqués. L’intérêt, c’est que l’écriture du scénario, la typologie des personnages et leur évolution pendant leur séjour dans le club de vacances s’inspire des principes bouddhistes. Même si le procédé est artificiel, cela donne une sorte de profondeur à des gens qui ne présentent aucun intérêt en tant que stéréotypes (un homme d’affaires en burn out, une bourgeoise coincée, des copines d’âge mûr venue se défouler, un dragueur, masculiniste, une jeune idéaliste attirée par le monastère, etc.). Et gare à ceux qui ont un mauvais karma !

— Eh bien ! Présenté ainsi, ça donne presque envie.   

 

samedi 8 mars 2025

Le monde des séries


Je commence à me lasser de ce cirque. Passés les coups de théâtre des premiers épisodes, depuis le crescendo qui a conduit à « Massacre à la Maison Blanche », la série en cours commence déjà à s’essouffler. On a compris le plot : une sorte de Joe Dalton en plus gros est élu à la tête de l’Amérique ; il a tous les pouvoirs et peut semer le chaos et la destruction dans le monde entier sans rencontrer d’obstacle. Problème : les personnages principaux sont des bourrins tellement caricaturaux et grotesque, tellement givrés qu’ils en deviennent prévisibles dans leurs délires. Cela manque cruellement de subtilité et d’ambigüité.