G-0C9MFWP390 Le Carnet de Joe Legloseur: Charlie Hebdo
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jeudi 8 mai 2025

1975 (suite)

 

Je parcours la liste d’évènements qui se sont déroulés cette année-là et je réalise à quel point l’actualité nous laissait indifférents. La mort de Franco avait donné lieu à une couverture amusante de Reiser. C’est à peu près tout ce que j’ai retenu. Ce n’était pas un sujet de discussion entre nous. Le sujet important, c’était l’information concernant la prochaine boum, « fête musicale et dansante organisée par des adolescents », nous dit wiki qui précise que la boum est « fortement connotée aux premiers émois amoureux et à l'éveil sexuel des adolescents, à travers leurs premiers slows, dans les années 1960 et 1970. » Je ne me souviens pas de slows plus ou moins torrides. On passait plutôt notre temps à sauter sur place sur Midnight Rambler dans la version live. Après nous être secoués en rythme, nous nous écroulions inondés de sueur, souvent trop ivres pour nous occuper des filles qui devaient terriblement s’ennuyer.


samedi 15 mars 2025

1975 (suite)


 Pour essayer de se remettre dans le contexte, il faut d’abord se souvenir qu’au milieu des années 70 beaucoup d’individus de sexe masculin avaient les cheveux plus ou moins longs. Chez les jeunes, c’était une norme. J’avais des cheveux ondulés et bruns dans le genre Marc Bolan ou Julien Clerc (deux chanteurs que j’appréciais). Rien de particulier du côté de la tenue. J’adoptais le style baba cool qui allait bientôt être dénigré puis renié avec l’arrivée des punks. Le contexte politique ? Giscard venait d’être élu. Certaines couvertures de Charlie Hebdo accrochées au mur de ma chambre moquaient le fringuant nouveau président.

jeudi 13 mars 2025

50 ans après


 J’aimerais écrire sur l’année 1975. L’idée de le faire un demi-siècle plus tard me plait bien mais c’est loin. Au moment de m’y mettre, je réalise que les images sont floues. Jusqu’à l’été, il ne s’est rien passé de marquant. J’allais au lycée et j’écoutais religieusement mes disques. De mémoire, Blood on the TracksTonight’s the Night, Y’a une route. Je parle de ceux qui venaient de sortir, dont j’avais lu une critique suffisamment excitante pour donner envie de l'acheter. Il y en a plein que j’ai ratés par manque d’argent de poche et que j’ai découverts beaucoup plus tard comme  Coney Island Baby ou Young Americans. A part la musique, la lecture de Charlie Hebdo, il me semble qu’il ne se passait pas grand-chose de marquant.