Le blog a retrouvé son petit
trafic habituel d’habitués. Début juillet, il y a eu une arrivée soudaine si massive
qu’elle a formé un pic montagneux sur la ligne ordinairement régulière et paisible
des statistiques. Ce pic s’est produit en pleine nuit, l’essentiel provenait
des Etats-Unis. Le lendemain, encore plus étrange, c’est d’Autriche qu’on débarqué
en masse pour voir le Carnet. Je n’ai
aucune explication et n’en cherche pas ; l’essentiel est que le phénomène
s’est interrompu. Ce petit évènement m’a rappelé que je goûte avant tout la
discrétion. Protégez-moi des foules. Je suis un anti-influenceur. On dit que le
web est mort, tué par les bots qui aspirent les données pour nourrir les IA.
Dans un avenir proche, plus personne ou presque ne consultera les sites (ne
parlons pas de ceux qui suivent des blogs). C’est une excellente
nouvelle ! Le retour de la singularité est à notre portée, tenons-nous à
l’écart du rouleau compresseur mainstream. Vive l’underground et la diffusion
réservée aux happy few. Keep on bloging !