G-0C9MFWP390 Le Carnet de Joe Legloseur: Burroughs
Affichage des articles dont le libellé est Burroughs. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Burroughs. Afficher tous les articles

mercredi 8 octobre 2025

Burroughs à Paris

 


Mattieu Galey n'est pas du tout fasciné par cet américain malsain. Il semble même un peu dégouté. Nous sommes en 1963 et Burroughs est encore un écrivain débutant à peine connu. Le portrait est quand même réussi, comme d'habitude.  "On l'aperçoit qui rase les murs aux environs de la rue Gît-le Cœur, pardessus grisâtre et chapeau mou sur une longue figure : ce pourrait être un flic en civil. Ou un assassin ; l'oeil mort trahit quelque chose d'un sadique glacé, jusqu'à l'âme s'il en a une. Il fut détective privé, par un temps ; voilà qui devait lui aller comme un gant. Aucune fantaisie extérieure chez ce visionnaire aussi blême et lugubre qu'est délirant son univers : le Buster Keaton des paradis artificiels"

jeudi 9 janvier 2025


 

Trouvé par hasard un texte de Burroughs sur le plagiat posté en juin 2006 sur le blog de Lucien Suel ACADEMIE 23. Je suis allé voir dans la bibliothèque s’il n’était pas inclus dans le volume des Essais publiés chez Bourgois. Je n’ai pas eu à chercher longtemps. Sur le blog, le texte s’appelle « Le Plagiat ». En parcourant le sommaire des Essais, j’ai rapidement repéré un titre, « Les voleurs », qui semblait correspondre. C’était lui dans une autre traduction (celle de Gérard-Georges Lemaire). Burroughs y défend le droit et même selon lui la nécessité, pour l’écrivain, d’emprunter des fragments un peu partout : conversations entendues, films, émissions, journaux, magazines, romans, etc. La démarche est résumé par Burroughs dans une délicieuse formule : « Tout appartient au voleur inspiré et consciencieux. »