La classe politique
est composée exclusivement
de dinosaures
robotisés
Les principaux tyrans
de ce monde
visent l’immortalité
ou du moins
une vie prolongée
Imaginez le futur
dans cette perspective
et cherchez ensuite
un motif d’espoir
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La classe politique
est composée exclusivement
de dinosaures
robotisés
Les principaux tyrans
de ce monde
visent l’immortalité
ou du moins
une vie prolongée
Imaginez le futur
dans cette perspective
et cherchez ensuite
un motif d’espoir
Le Carnet a des lecteurs aux Pays-Bas, ce qui confirme le fait que là-bas, les gens sont « cool comme du fromage » (Charlie Schlingo).
Après
avoir lu un article sur l’invasion massive des musiques générées par l’IA, je me
suis rendu sur la plateforme mentionnée où j’ai passé une commande : une
chanson avec des rimes en « ic » dans le style « rap français ».
Le résultat est très médiocre et sans la moindre surprise mais ce n’est pas
pire que ce qu’on peut trouver sur la playlist de France Inter. On peut
entendre le titre ici : https://suno.com/song/4675c1c2-6135-41d4-8451-9a45d4d4fc19
La question est : peut-on
rendre les robots un tantinet créatifs et originaux ou bien est-ce trop leur
demander (ce que je crains) ?
Sur les réseaux sociaux
appartenant à des trumpistes et que j’ai quittés, les contacts ressemblent à un
cercle amical élargi avec un tout petit noyau de gens qui interagissent
régulièrement. C’est assez chaleureux mais également limité et étouffant (un
peu comme une famille). Lorsque qu’une situation commence à être trop bien
installée, je m’arrange toujours pour fuir et recommencer à zéro ailleurs,
comme un parfait inconnu. J’aime être anonyme. Ici je suis servi. Parmi les
visiteurs, il y en a qui ont tout l’air d’être de ces robots qui scannent
systématiquement le web. A la recherche de quoi ? Nul ne sait. Lorsqu’il
s’agit de pays en guerre d’une manière ou une autre, on peut légitimement soupçonner
ces robots d’appartenir à des services de renseignement. Coucou les
espions !
Je lis dans le Nouvel Obs que les services d’IA
générative ont fait le tour de « la connaissance humaine disponible et que "leurs concepteurs sont à court de données sur lesquelles les entraîner". Déjà ? Des choses vertigineuses et souvent inquiétantes
parviennent à nos oreilles tous les jours mais là, on reste songeur. La
connaissance humaine, ce n’était donc que ça ? Ou est-ce l’IA qui l’a avalée
comme un goinfre avant de la recracher sans y insérer un poil de réflexion ou de création (ne parlons pas de poésie). Dans le monde qui arrive, les « données » sont un enjeu
stratégique de première importance. C’est grâce à elles, nous dit-on, que se gagnerons ou se
perdrons les guerres militaires, commerciales, culturelles. Autant dire qu’il
va falloir faire attention à ce qui est diffusé. Les petits soldats de l’IA
sont à l’affut, prêts à s’emparer de la moindre miette pour nourrir le Big
Robot bouffeur de données. Il faudra prendre le temps de tirer les conclusions
qui s’imposent une fois que le cerveau humain aura pris complètement conscience
de cette... donnée.