Il est difficile en lisant un passage du
Piéton de Paris le soir de ne pas se laisser frôler par un petit souffle de
nostalgie. Particulièrement lorsque Fargue évoque le 10e arrondissement, la Gare
de l’Est et ses environs, un lieu que j’ai sillonné lorsque j’habitais rue
Lafayette dans les années 80. Il faut dire qu’avoir été jeune à Paris c’est être condamné à une forme spécifique de nostalgie, celle que décrivent aussi bien Guy
Debord que Patrick Modiano. Mais tout va bien, it’s life and life only.
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