Il y a d’abord eu un moment de
sidération. Un tel virage négocié aussi brutalement, personne n’aurait cru cela
possible. Puis, très vite, on a pensé aux dieux. Pas ceux des monothéismes qui déclenchent
les guerres en cours ; ceux de la mythologie grecque, les dieux d’Homère
et des tableaux de la Renaissance. Ils sont là, nous dit Michon. « Les
dieux habitent un monde tout proche, mais un peu décalé. » Si c’est le
cas, ils ne s’occupent que rarement des affaires humaines. S’en seraient-ils
lassés ? A moins qu'une chose continue à les irriter au point
d’intervenir pour remettre certains humains à leur place. Cela s’appelle
l’hubris, « ce qui, dans la conduite de l'homme, est considéré par les
dieux comme démesure, orgueil, et devant appeler leur vengeance. » (Larousse)
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