Textes débiles moulinés par l’IA,
passage à la voiture électrique et retour des nazis : ces derniers temps on
nous demande de fournir un important effort d’adaptation. J’avais déjà du mal
avant, là je crois que ça devient mission impossible. Des raisons d’espérer à
plus ou moins long terme ? Il y a d’abord l’effet balancier. Souvenons-nous
qu’après la frénésie consumériste des années 50 il y eut la génération Beat
puis les Hippies. Certes, il est vrai que depuis les années 80, on attend en
vain une réaction à la hauteur du développement du capitalisme. L’autre lueur
d’espoir repose dans les croyances de l’Antiquité telles qu’elles sont
réapparues à la Renaissance et dont on trouve un écho chez Montaigne : une
apologie de la modération et une condamnation de l’excès dans tous les
domaines. Qu’attendent les dieux pour revenir châtier les mortels qui se
livrent aux excès de l’hybris ?
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