J’ai lu les trois quarts d'un roman
de Simenon que j’ai choisi pour son titre. Il s’appelle Maigret et le voleur paresseux (1961). Je ne l’ai pas lâché de la
journée sauf pour les repas et la promenade du chien. Il s’agit d’un Maigret assez
mélancolique. Ils le sont tous, c’est vrai, mais celui-ci l’est
particulièrement. Le commissaire est à deux ans de la retraite. Sa hiérarchie
est composée de jeunes diplômés issus des bonnes familles qui traitent le vieux
commissaire avec une condescendance polie. Ils sont, écrit Simenon, « en
quête d’efficacité », pondant dans leur bureau « des plans mirifiques »
qui se traduisent « chaque semaine, par de nouveaux règlements. »
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