Journal de Matthieu Galey (suite). Toujours bien écrit, vif,
rarement ennuyeux. Les scènes décrites et les portraits nous transportent dans
un monde dépaysant et politiquement agité au tournant des années 60. Les échos
de la guerre d’Algérie se font entendre. Un soir, au cours d’un dîner
littéraire, les débats virent à l’affrontement
entre invités de gauche et de droite. Conclusion : « Les opinions politiques
des littérateurs sont toujours déraisonnables, plus esthétiques ou morales que
fondées. Pour quel motif logique un écrivain gagne-petit se ferait-il le
champion des possédants ? Poésie pure... »