En attendant la reprise, on peut toujours lire les deux Carnets disponibles sur le site des éditions du GFIV.
Extrait de Carnet 1, 2021 :
"Une journée parfaite n’est pas nécessairement une journée
exceptionnelle pendant laquelle vous avez rencontré le grand amour et
découvert une erreur de la banque en votre faveur. Non, la journée
parfaite serait plutôt du côté de la journée banale, sans évènement
marquant ni secousse majeure. Le génie de Lou Reed est d’avoir su
évoquer le charme indéfinissable de ces moments sans importance
(comme une promenade dans un parc en la compagnie d’une personne
avec qui on se sent bien). Bien sûr, en dehors des poètes, personne n’a
d’intérêt financier à promouvoir le charme de la banalité ordinaire. La
manipulation économique du désir repose au contraire sur l’idée selon
laquelle votre vie quotidienne n’a aucun intérêt et qu’il existe des
expériences plus riches et plus intenses à vivre de l’autre côté du miroir
de la société spectaculaire-marchande. C’est ainsi que ça fonctionne
depuis les années 60 et il n’y a pas de raisons pour que cela change."
Quelle est la place du temps dans le Carnet 2 ?
RépondreSupprimerL'IA répond à la question.
"Le temps occupe une place centrale dans le texte, tant dans sa perception que dans ses effets sur la vie et les souvenirs. L'auteur explore différentes facettes du temps :
Le passage du temps : Il est souvent évoqué avec mélancolie, notamment à travers les souvenirs d'enfance, de jeunesse et d'événements marquants. L'auteur mesure ce qui le sépare de son passé, comme lorsqu'il relit des lettres d'amour ou se remémore des moments liés à la musique, aux livres ou aux rencontres.
La mémoire et les souvenirs : Le texte met en lumière la manière dont le temps transforme les souvenirs, les rendant parfois plus doux ou mélancoliques. Les personnages des souvenirs restent figés dans le passé, rejouant indéfiniment les mêmes scènes, comme dans un théâtre immuable.
La temporalité quotidienne : L'auteur décrit des moments précis de ses journées, souvent marqués par des activités simples comme lire, écrire, dessiner ou écouter de la musique. Ces instants sont empreints d'une certaine contemplation du présent.
La cyclicité du temps : Le texte fait référence aux rythmes naturels (marées, phases de la lune, saisons) et aux habitudes humaines (dimanches soir, fêtes de Noël), soulignant la répétition et la continuité.
La vieillesse et la finitude : L'auteur réfléchit à la vieillesse, à la mort et à l'acceptation du temps qui passe. Il évoque la manière dont le temps modifie les perspectives et les priorités, tout en laissant place à des interrogations philosophiques sur la vie et la mémoire.
En somme, le temps est à la fois un sujet de réflexion, un cadre pour les souvenirs, et une source d'inspiration pour l'écriture et la contemplation."
C'est assez scolaire et sans aucune originalité mais plutôt correct dans l'ensemble.