Dessin : Bill Térébenthine
Lu dans la presse locale : deux
boutiques, une de vêtements féminins et l’autre de jouets, ferment dans le
centre-ville. Les commerçants concernés font un constat amer : les rues
autrefois pleines de monde sont aujourd’hui désertes. « Les gens restent
chez eux », constate l’épouse du marchand de jouets. Le phénomène est relativement
inexpliqué, personne ne s’est encore penché dessus pour en éclairer les causes.
Dans les rues vides, le badaud, ce promeneur « curieux de tous les
spectacles de la rue et qui s'attarde à les regarder »* va se faire de
plus en plus rare. Il paraîtra suspect. Ne resteront que ceux qui n’ont pas le
choix : les propriétaires de chiens (dont je suis).
* Le Larousse
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire