Discrètement. En
commençant par le Livre I. Jusqu’à présent, j’avais un peu de mal à entrer dans
ce texte entrecoupé de citations, rédigé dans une langue qui semblait opaque,
dont des passages entiers restaient hermétiques. Je le lisais le soir avant de
m’endormir. Cela fonctionnait très bien pour piquer du nez, moins pour
déclencher des réflexions philosophiques stimulantes. Et puis il y a eu l’essai
De
la solitude. Révélation. J’y trouvai noir sur blanc et parfaitement
développé ce que j’avais tenté d’écrire ici ou là à propos de la retraite, du
retour à soi, du détachement des liens qui nous relient à la société. Savoir être
à soi. La plus grande chose du monde. Certainement une évidence pour les
familiers de l’écrivain. Il n’empêche que ces pages m’enchantent et me rendent
impatient de découvrir la suite.
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