Sur un parking où j’attendais,
j’ai lu les dernières pages de la Montagne
magique. La guerre est déclarée. C’est la panique dans le sanatorium. Hans Castorp
redescend dans le « pays d’en bas » pour y faire son devoir. On le
retrouve avec son bataillon de jeunes soldats se lançant vers l’ennemi dans la
boue et sous la mitraille. La description est précise, les détails terribles.
Le narrateur nous confie que son personnage a très peu de chance d’en
réchapper. C’est pourquoi il choisit de le quitter là et de laisser la suite
dans le flou. A la fin d’un tel roman, qui vous a accompagné si longtemps, on
reste un peu sonné. Et on se demande quoi lire après. J’ai ouvert Médecine générale de Cadiot mais je ne
suis pas entré dans ce doux délire qui m’a semblé assez gratuit. Finalement, j’ai
choisi le confort en commençant un Maigret.
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