Je me suis demandé si la vision binaire
de l’Amérique n’était pas un peu manichéenne. En lisant un article du Monde consacré à une exposition de
photographie qui se tient à Amsterdam, je me suis dit que non. La photographie
d’Amanda Lopez intitulée Homegirls, San
Francisco (1982) m’avait tapé dans l’œil tout comme le titre « L’Amérique
que Trump ne veut pas voir ». L’exposition intitulée American Photography s’ouvre, nous dit Michel Guerrin, sur une
opposition entre d’un côté des couvertures en couleur de magazines des années
50/60 (« pin-up souriante, cosmétique, voiture, mode, sport, loisir,
électroménager, jardinage ») et de l’autre la série en noir et blanc Les Américains de Robert Frank. C’est le
côté des losers, des marginaux et des paumés, le côté sauvage (the wild side) de l’Amérique, là où se
situent souvent ceux qui nous ont fascinés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire